Tribunes politiques

Pour une politique municipale solidaire face aux défis de 2025

L’année 2025 sera marquée par des défis financiers importants pour notre ville. Dans ce contexte contraint, il est plus que jamais nécessaire de faire des choix politiques clairs, porteurs de solidarité et de justice sociale. En tant que  conseiller municipal d’opposition, je propose que l’action municipale soit fondée sur des priorités de justice sociale.
Tout d’abord, face aux inégalités sociales croissantes, il est impératif de renforcer les services publics de proximité. L’éducation doit être un axe prioritaire : investir dans la rénovation des écoles publiques et améliorer les conditions  d’apprentissage pour toutes et tous est une nécessité.
Par ailleurs, la culture doit être un bien commun accessible à toutes et tous. À ce titre, je me réjouis des initiatives de villes de gauche qui ont démontré qu’il est possible de rendre la culture et les loisirs accessibles à tous. Prenons  l’exemple de la ville de Montpellier qui a mis en place des projets comme la gratuité des musées municipaux pour les habitants, permettant de démocratiser l’accès à la culture. Une autre idée intéressante est l’organisation de festivals populaires, tels que les ZAT (Zones Artistiques Temporaires), qui transforment les espaces publics en lieux de création artistique ouverts à tous. 
Dans le même esprit, je propose à Troyes de développer des programmes de soutien pour les activités culturelles à bas coût, avec des tarifs dégressifs selon les revenus. La culture est un levier puissant pour l’émancipation et la  cohésion sociale. Elle ne doit pas être un luxe, mais un droit pour toutes les populations.
Enfin, face aux urgences écologiques, il est essentiel d’investir dans la transition énergétique et dans des transports en commun plus accessibles et durables.
En 2025, plus que jamais, il est possible de bâtir une ville plus juste, plus solidaire et plus durable, même avec des budgets contraints.
C’est notre responsabilité de mener cette politique ambitieuse pour tous les Troyens.

David Blanchon| d.blanchon@ville-troyes.fr | Groupe de Gauche : 17, rue Paillot-de-Montabert

La Crèche de Noël encore et toujours…

Cette année ce sera encore un Noël sans Crèche sur l’espace public pour les Troyens. Permettez moi cette comparaison mais un Noël sans Crèche c’est comme déguster une raclette sans fromage.
Car la Crèche représente notre Identité et notre Patrimoine. Je n’ose imaginer que la Municipalité participe en quoi que ce soit à la déchristianisation de notre ville.
De plus, il est précisé par le Conseil d’Etat que l’installation temporaire des Crèches de Noël à l’initiative d’une personne publique, dans un emplacement public, est légale si elle présente un caractère culturel, artistique ou festif. Voilà trois critères qui sont parfaitement crédibles pour l’installation d’une Crèche sur l’espace public Troyen. 
Quel prosélytisme se cache dans une Crèche de Noël pas plus grande qu’un manège ? De quoi a t-on peur ? Ce ne sont pas les quelques « Pékins » de la ligue des droits de l’homme et consorts qui vont nous faire reculer et nous  empêcher de fêter Noël à notre convenance.
Allez un peu de courage sinon la France ne sera plus la France et Troyes ne sera plus Troyes.
Avec Nous jusqu’à la Victoire !!!

Philippe Arbona, Conseiller municipal du Rassemblement National pour Troyes

Les lutins du père Noël : les contribuables

Nous avons tous accompli des efforts ! Mais ma Ville ?
Incitation à réaliser des économies, diminution des recettes des collectivités auraient dû provoquer un effet vertueux : telle dépense là et telle autre ici sont-elles justifiées ? Comment améliorer la ville en repensant le budget pour  équilibrer les besoins des Troyens ?
Mais, rien ne change, dépense après dépense. L’État est accusé de donner moins et, pour compenser, on taxe, on taxe les Troyens… au lieu de repenser les projets.
Les recettes de l’État, c’est l’impôt ; la TVA… c’est nous ! 
Il est temps d’arrêter de crier au loup !

Loëtitia Beury | l.beury@ville-troyes.fr

Faire des économies

Au niveau de l’Etat, le mot d’ordre est à l’économie. Pour ce faire, les communes sont mises à contribution. C’est bien normal, chacun doit participer à l’effort.
À Troyes aussi des marges de manoeuvres peuvent être trouvées ! Des missions peuvent être mieux réalisées, autrement. Certains des services proposés concernent très peu d’habitants et peuvent être repensés !
Il ne faut pas que le maire se braque en répétant que rien ne peut être amélioré. 
Encore moins en passer par un nouvel impôt, alors que la taxe foncière a déjà explosé !
Un peu de courage, nous devons participer à l’effort !

Olivier Richard | o.richard@ville-troyes.fr