Tribunes politiques

Le droit aux sécurités

Troyes n’échappe pas au contexte national d’augmentation du phénomène de violence chez les jeunes. La duplication du phénomène observé dans les grandes villes doit tous nous inquiéter. Le droit à la sécurité, érigé par l’édile comme un droit fondamental, défraie la chronique.
François Baroin a présenté un plan d’actions où il accorde une attention particulière aux actions à destination de la jeunesse. Les enjeux de tranquillité publique, les enjeux éducatif et préventif sont réaffirmés. Pour autant un autre défi ne doit pas nous échapper. Celui de la préservation du lien Ecole/Jeunesse.
Si nous voulons battre les dérives actuelles, il est primordial d’empêcher le développement d’une relation dégradée. La politique sécuritaire de la majorité en place est érigée en dogme.
S’il y a évidemment consensus sur l’absolue nécessité de garantir la sécurité des troyens et troyennes, ce contexte de violence nous oblige collectivement à faire preuve d’audace pour éradiquer ce poison mortifère. Ces phénomènes  convoquent nécessairement la dimension préventive, ce que reconnaît d’ailleurs l’édile. Mais, il faudra effectivement veiller à ce que l’arsenal répressif en place et revendiqué systématiquement n’annihile pas l’absolue nécessité  d’appréhension du contexte de prolifération de ces drames possibles.
En effet, ces mesures en faveur de la jeunesse, qu’elles soient de prévention, de lutte « contre », tout comme les opérations de rénovation, resteront vaines tant que nos lectures des événements, nos regards réciproques ne  connaitront pas une réelle et sincère (r)évolution.
A Troyes aussi, il faudra veiller à garantir à tous le droit à toutes les sécurités.
De nombreux travaux s’accordent unanimement sur la plus grande des « insécurités » ; la peur du lendemain, la précarité sociale. Les choix et l’équilibre budgétaire de notre municipalité devront être ceux de la justice sociale face à  cette réalité qui s’impose à nous : celle d’une précarité grandissante de plus en plus d’entre nous.

Jamila Azzab | j.azzab@ville-troyes.fr | Groupe de Gauche : 17, rue Paillot-de-Montabert

C’est le printemps

La prolifération depuis plusieurs années des chenilles processionnaires dans l’Aube et à Troyes n’est plus à démontrer.
En plus des dégâts causés aux arbres, cette espèce nuisible devient particulièrement dangereuse pour la santé humaine et animale, entre mars et avril, au moment de sa migration en procession.
En effet, les réactions au contact de leurs poils urticants, pouvant se loger dans les cheveux et sur les vêtements, peuvent être graves et ne doivent pas être négligées. Des réactions inflammatoires cutanées, oculaires et respiratoires 
peuvent être observées ainsi que de sévères complications pour des cas déjà à risques comme les personnes allergiques, asthmatiques…
Une attention particulière doit être portée aux animaux comme les chiens par exemple, qui utilisent beaucoup leur langue, pour lesquels une nécrose de celle-ci peut se déclarer, conduisant à une incapacité de se nourrir, une  amputation partielle voire un décès de l’animal suivant la gravité de la réaction.
En cas de doute, n’hésitez pas à contacter les services d’urgences.

Guilhem Ranc, Conseiller municipal du Rassemblement National pour Troyes

30 ans d’attente… et soudain l’urgence ?

Il est temps de gérer correctement notre ville…
Gérer une ville, ce n’est pas ça… 
À moins d’un an des municipales, c’est la panique !
Chantiers lancés en urgence, hommages, inaugurations, émissions people… Et surtout, le pillage éhonté des idées de Troyes en Marche ! Le canal avenue Chomedey ? Ignoré 30 ans, sauf dans mon programme en 2020.
Soudain, c’est La priorité !
Impôts ? Hausse écrasante après une promesse de stabilité.
Les rues ? Délaissées 5 ans, maintenant éventrées.
30 ans en poste… et on découvre l’urgence ? Trop tard !
Stop aux manoeuvres, place aux actes ! Il est temps !

Loëtitia Beury | l.beury@ville-troyes.fr

Notre Dame en l’Isle un projet pour 2050 ?

En 2023 le Conseil Départemental était acheteur de Notre Dame en l’Isle (NDI). Il avait budgété plus de 3 millions d’euros.
Mais il a dû laissé la place à la ville de Troyes. Pourquoi ?
Pourquoi, alors que les deux projets étaient très similaires (centré sur la vie étudiante) et que le Département possède des moyens financier bien plus important, la municipalité ne l’a pas laissé faire ?
Pour de mauvaises raisons : querelles d’ego et de préséances…
Pour montrer ses muscles, le maire de Troyes a préféré faire ” tout seul “. Hélas, seul, il ne se passera rien à NDI avant longtemps. Au détriment des Troyens.

Olivier Richard | o.richard@ville-troyes.fr