Tribunes politiques

Eduquer aux médias, une autre urgence

Parce que les médias modèlent la société et son évolution, l’éducation aux médias de toutes les générations devient impérieuse nécessité. Les médias se font le porte-voix des idées d’extrême droite qui divisent.
L’éducation aux médias vise à sensibiliser à des pratiques médiatiques critiques, éthiques et inclusives. Cela implique de comprendre comment les médias influencent nos perceptions, tout en apprenant à identifier les biais. C’est  pourquoi chacun d’entre nous, avec son histoire, ses croyances, doit laisser libre place à l’esprit critique. Par ailleurs, il faudra veiller à garantir une égalité d’accès à l’information à l’endroit des populations les plus éloignées de la  chose publique.
A l’heure où je rédige cette tribune, l’actualité nationale et internationale inquiète. Justice et équité sont questionnées. Le traitement à géométrie variable par les médias illustre parfaitement cette nécessité impérieuse de savoir  décrypter l’information. Qu’il s’agisse des déboires judiciaires édulcorés par les médias du Rassemblement National ou des tragédies occupant la scène internationale, force est de constater que justice et équité de traitement de  l’information sont bafouées. D’un côté on humanise, de l’autre on déshumanise ?
La géométrie ne peut être variable. Elle répond à des règles strictes. Faisons de l’engagement, de la véritable recherche de l’information, nos règles pour que notre cher vivre ensemble retrouve sa juste place. L’utilisation des  instruments démocratiques permettront d’y concourir. J’exhorte les jeunes troyens et les moins jeunes à s’engager. Comme je l’ai souvent écrit ici : « Troyen, tu es légitime ! Ta voix compte ! Croyez en vos vertus ! Croyez en l’excellence humaine ! »
Pour la jeunesse d’ici et d’ailleurs, je plaiderai toujours pour une égalité d’accès à, pour une démocratie accessible, pour l’égalité et l’équité, pour l’Ecole et les savoirs. Ces notions interdépendantes qui s’entremêlent et déterminent  l’avenir de nos générations.

Jamila Azzab| j.azzab@ville-troyes.fr | Groupe de Gauche : 17, rue Paillot-de-Montabert

2025 pire que 2024 ?

Avant tout, le groupe RN vous adresse ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
2024 restera dans l’Histoire. Dissolution, choix du premier ministre, censure du gouvernement…
Mais est-ce que le pire est derrière nous ?
De prime abord, le budget 2025 n’étant pas adopté, les collectivités territoriales échappent au coup de rabot de l’Etat de 5 milliards d’euros.
Mais parallèlement, cette absence de budget va entraîner l’augmentation des taux d’intérêts de la France qui va devoir consacrer des moyens supplémentaires au remboursement de sa dette en plus des économies déjà exigées et  toujours insatisfaites par Mme Von der Leyen.
Alors, même avec la loi spéciale qui verra appliquer aux communes le même budget que 2024 en 2025, le budget à Troyes devra tenir compte des hypothèses les plus pessimistes afin d’éviter les mauvaises surprises. 
En effet, contrairement à l’Etat, les communes doivent présenter un budget en équilibre réel.
Nous avons jusqu’au 15 avril pour le voter. D’ici là, les vacances des parlementaires auront touché à leur fin et nous connaîtrons le résultat de la reprise de leur travail.
Et peut-être la réponse à notre question.

Guilhem Ranc, Conseiller municipal du Rassemblement National pour Troyes

Transports : 2025 Il est temps d’assumer nos responsabilités !

Je partage l’exaspération des usagers face aux dysfonctionnements de la TCAT : trajets déprogrammés ou annulés sans préavis, arrêts provisoires sans abris, exposant les voyageurs aux intempéries, et qui deviennent presque  définitifs ! Concernant la ligne 4 de la SNCF, la rigidité du système de réservation, combinée aux retards et annulations, pénalise gravement les usagers, mettant en jeu emploi, rendez-vous médicaux essentiels ou obligations  personnelles cruciales. Il n’est pas acceptable de laisser cette situation perdurer.
Les habitants méritent mieux, il est temps d’agir !

Loëtitia Beury | l.beury@ville-troyes.fr

De bonnes résolutions pour Troyes !

Voilà janvier et ses bonnes résolutions.
Et si 2025 était l’occasion de se saisir réellement des problèmes de sécurité dans notre ville ?
Petites incivilités qui pourrissent la vie et vraie délinquance, la situation s’aggrave d’année en année.
Pourtant ce n’est pas une fatalité. Des choses peuvent être faites. Doivent être faites. Pour commencer, la municipalité doit regarder la réalité en face !
Beaucoup de Troyens me disent avoir peur de sortir la nuit en ville.
2025 sous le signe de la sécurité, c’est le voeux que je formule. Mais il faut de la volonté politique !
Bonne année à tous !

Olivier Richard | o.richard@ville-troyes.fr